Une des plus anciennes cartes d’Alger – 1575

Une lecture du livre (1) de l’auteur Mehmet Tütüncü, “Cezayir’de Osmanlı İzleri” (Ottoman Traces in Algeria), a conduit à d’intéressantes lithographies concernant la carte d’Alger. Celles-ci sont incluses dans le livre Civitates orbis Terrarvm édité par le cartographe George Brown (2) en 1593. Les informations intéressantes que l’on peut voir sont les suivantes:

Page de description en Latin

Description d'Alger dans Civitates orbis Terrarvm_intro

Description d’Alger dans Civitates orbis Terrarvm

 

Carte en vue d’oiseau

Carte d'alger dans Civitates orbis Terrarvm

Carte d’alger dans Civitates orbis Terrarvm

Il faut noter que dans chacune des carte incluses dans le livre, les cartographes ont inséré une représentation d’un ou des personnages de l’époque. Dans le cas d’Alger, on voit le bonhomme en bas de la carte sur le côté gauche.

Original du traité algéro-américain de 1795 en Osmanli

Il y’a quelques temps, j’avais mis en ligne le premier traité signé entre l’Algérie et les États-unis en 1795. J’avais indiqué les termes suivants:

Les parties signatrices à Alger le 5 septembre 1795 sont le dey Hassan Basha pour la partie Algérienne et Joseph Donaldson Jr pour la partie Américaine. Le traité a été signé en arabe par Hassan Basha au siège du gouvernement (El Djeninna).

Quelques repères de Blida – La gare

La gare de blida est l’une des premières gare à être construite lors de la colonisation suite à l’établissement du chemin de fer entre Blida et Alger.

Au cours des ans, elle n’a pas beaucoup changé. Ci-dessous, la gare au cours des années.

Cliquer sur une photo pour voir la galerie.

Dans les jours à venir, plus de détails sur sa construction ainsi que des histoires sur le train Alger-Blida à partir des journaux de l’époque.

 

Mise à jour le 02 avril 2014: le train Alger-Blida a été inauguré le 8 septembre 1862.

Du train reliant Alger à Oran dans les années 1880

En parcourant le journal -La démocratie- du dimanche 14 mars 1886, journal qui paraissait à Blida et destiné à un lectorat européen (voir l’image suivante),

journal la democratie blida

on peut trouver l’annonce des horaires des trains d’Alger à Oran de l’époque comme le montre la copie suivante:

horaire du train blida alger en 1885

Selon l’horaire, on voit que le voyage prenait un peu plus de 13 heures et qu’il y’avait deux rotations par jour dans les deux sens. Il est utile de voir aussi que l’horaire était exprimé entre 0 heures et 12 heures (AM et PM) et non pas entre 0 heures et 24 heures.

Quelques repères de Blida – place ettout

La place ettout, place centrale de Blida, appelée aussi la place du Kiosque du temps de l’occupation française, reste l’endroit emblématique de Blida.

Au cours des ans, elle a beaucoup changé. Ci-dessous, placet ettout au cours des années.

Cliquer sur une photo pour voir la galerie.

Dans les jours à venir, plus de détails sur la construction du kiosque à partir des journaux de l’époque.

 

Références:
http://jean.salvano.perso.sfr.fr/Blida/place%20d%20armes.htm
http://jean.salvano.perso.sfr.fr/Blida/place%20armes/plan-place-armes.htm

Des références intéressantes sur la poésie et les contes de Blida au début du 20ième siècle

Pour ceux qui s’intéressent à la poésie et les contes populaires de Blida, il y’a quelques références sérieuses qui donnent de précieux renseignements sur la société blidéenne du début du 20ième siècle. Ces travaux ont été effectués par Mr Joseph Desparmet, un professeur de lycée à Alger mais maniant la langue arabe d’une fort belle façon. Il faut noter que jusqu’à présent je n’ai pas pu mettre la main sur d’autres écrits faits par des algériens.

La liste des références:

Contes maures. Recueillis à Blida et traduits.
Auteur : Joseph Desparmet
Éditeur : Niort, 1913

La Poésie arabe actuelle à Blida et sa métrique.
Auteur : Joseph Desparmet
Éditeur : Paris : E. Leroux, 1907.

Contes populaires sur les ogres.
Recueillis à Blida et traduits par J. Desparmet (Collection de contes et chansons populaires. no. 35, 36.)

Note sur les mascarades chez les indigènes à Blida.
Auteur : 
Joseph Desparmet
Impr. de A. Jourdan, 1909

Le dernier livre par exemple contient des descriptions intéressantes sur une sorte de théatre satirique populaire où l’on se défoulait allègrement de tout et de rien.

 

 

L’historique de l’hymne national Kassaman

Une belle vidéo qui montre les trois versions de Kassaman, en tant que composition musicale, depuis la rédaction de l’hymne par feu Moufdi Zakaria.

Mohamed Touri -Algérie-: printemps 1956 rejetée

Mohamed Triki -Tunisie-: automne 1956 rejetée

Mohamed Fawzi -Egypte-: fin 1956  3ieme version et qui sera acceptée

Haroun Rachid -Algérie-: 1959 qui ajouta les roulements de tambours.

EN 1963, la version 3 avec les modifications de Haroun rachid a été adoptée comme la version officielle.

 

Sur le caractère fougueux des algériens, prémonition de 1870

Un livre que je voulais lire depuis longtemps, publié par les Éditions Mauguin de Blida en 1873, attira mon attention par le nom de son auteur -Bou el Haqq-, qui est très probablement un nom d’emprunt utilisé par un français. Le livre fait suite à la guerre  franco-prussienne ou guerre de 1870, où il y’a eu très probablement un grand nombre de soldats d’origine algérienne qui y ont participé, et qui se solda par la défaite de la France et la perte de l’alsace.

livre_crise

 

 

 

Un extrait prémonitoire du livre (pages 9 – 10) écrit en 1873:

« Aujourd’hui, cette administration est renversée, culbutée ; et, si on n’avait pas le soin d’y suppléer par un système également vigoureux, il ne faudrait pas s’étonner, au premier embarras suscité en Europe, de voir l’Arabe tenter un effort surhumain; effort qui, cette fois, pourrait avoir pour conséquence le cataclysme le plus épouvantable qu’on ait encore imaginé.

Si l’Arabe avait eu pour lui l’expérience des événements qui viennent de se dérouler, il est en effet hors de doute, que du Français en Algérie, il ne resterait que le souvenir. Il n’a pas comme nous des engins de guerre terribles ; mais il a dans son coeur assez de haine, de fiel, de rancune et de mépris, pour y puiser un courage surhumain qui le fera se ruer sur nos machines de guerre.

La générosité, l’élan et le courage avec lesquels les fils de l’Afrique française, ont prodigué leur sang sur les champs de bataille de Wissembourg, de Reischoffen, de Wcerth, etc… , peuvent donner la mesure de ce que serait ce peuple, s’il se présentait de nouveau à lui une occasion comme celle qu’il vient de manquer. S’il a fait école, il n’en a pas moins grandi à ses propres yeux, et certainement l’indigène qui, avant la guerre de Prusse, n’osait pas espérer nous jeter à la mer, a depuis lors acquis la conviction que cette idée, qu’il a si souvent caressée comme un rêve, pourrait, dans un avenir peut-être peu éloigné, prendre le caractère d’une chose réelle. »

Il restait alors 81 ans pour le 1er novembre 1954.

Référence: guerre franco- prussienne de 1870

Casbah d’Alger

Un article très bien fait et portant sur la casbah d’Alger vient d’être publié par le magazine saudi aramco dans son numéro du mois de février 2014. L’adresse est la suivante: http://www.saudiaramcoworld.com/issue/201401/

L’article porte sur l’histoire de la casbah mais aussi sur les actions actuelles pour la préserver. Les photos sont d’une esthétique remarquable.

Le magazine est en anglais et pour ceux qui s’intéressent à l’histoire du monde arabe et musulman, chaque numéro du magazine contient des articles de très haute facture.

Bonne lecture.

saudi aramco casbah alger

Magazine saudi aramco

Quelques repères de Blida- Placet en’nsara

Le quartier El Blansa (placet en nsara) au centre ville de Blida fait référence à la population originaire de Valence (Espagne) installée dans la nouvelle cité sous la protection de Sid Ahmed El Kebir.

Au cours des ans, elle a beaucoup changé. Ci-dessous, placet en nsara au cours des années.

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Cliquer sur une photo pour voir la galerie.

Note 17 janvier 2014: l’origine mentionnée de Valence (Espagne) est basée sur un livre ancien que j’ai lu en 2013. Malheureusement, je n’ai pas eu la présence d’esprit de noter la référence exacte du livre. Je l’ai en pdf et je devrais retrouver celle-ci.

Pour référence, le livre mentionne aussi que les gens de ouled yaiche sont originaires de Cadix(Espagne). Le saint patron de Blida, Sid’Ahmed El Kebir a été l’un des organisateurs du rapatriement de beaucoup d’entre eux. Le port de Tenes près de Chelf a été l’un des points d’entrée utilisé par Sidi El Kebir. L’anecdote mentionnée dans le livre portait aussi sur le fait que la plupart de ceux qui venaient avaient ramené leurs clés de maison d’espagne car ils étaient sur que leur calvaire n’était que temporaire.

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